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JE VEUX COMPRENDRE MON BEBE !?

Dernière mise à jour : 25 nov. 2020




Vous êtes inscrit.e à un Ateliers Gordon, 24 h de formation rien que pour vous, pour vous comprendre et comprendre votre enfant, un vrai moment ressource :

Des papas, des mamans, des rencontres, du partage, de nouveaux apprentissages, que du bonheur !

Vous venez de terminer votre deuxième séance, vous dites « au revoir » à votre adorable formatrice, et vous sortez accompagné.e.s de quelques unes de vos partenaires sur le trottoir de l’avenue…vous sentez l’air frais vous caresser les joues, vous prenez une bonne inspiration en fermant les yeux, il est tard mais peu importe, vous êtes tellement heureux.se , vous avez appris tant de chose en une soirée sur vous-même, vos proches: les 12 réponses – obstacles tourneboulent dans votre esprit, et vous clignez des yeux en faisant un grand sourire « même plus peur », vous avez votre KIT pour les enjamber maintenant, « et ça prendra le temps que ça prendra ! » In fact , vous ressortez de là avec votre premier outil de communication pour améliorer vos relations :


L’ECOUTE PASSIVE !


« Ding dong » le lendemain matin le réveil vous ramène à la réalité : Les questions fusent, que faire avec mon bébé qui pleure à plusieurs reprises la nuit ? Et mon enfant de 1 an larmoyant quand je le dépose à la garderie ? Ma petite de 4 ans qui crise dans la rue à 16 h ? Bref, c’est très beau tout ça mais comment s’y prendre pour utiliser « l’écoute passive » avec mes tout petits ???

Besoin d'un rappel !


1 étape : Reprenons les 4 procédés fondamentaux pour agir en "agent d'aide" quand mon tout petit à un problème :


L’accueil / Le silence/ Les simples réceptions/ Les invitations.


Avec mon enfant de 0 à 5 ans :


1 – L’ACCUEIL :


Il se fait en adoptant une posture ouverte, visage tourné vers lui, votre regard cherche son regard, positionnez votre corps, mettez vous à son niveau au sol (ça peut préserver bien des maux de dos inutiles) ou bien prenez le dans vos bras si cela est adapté, votre attention est sur lui et vous acceptez ce qu’il vit.



2 – LE SILENCE:


Ecoutez son pleure, il vous parle, son ton aigu ou grave, saccadé ou plaintif en 20 secondes de silence vous pouvez sentir, évaluer, voir beaucoup de choses de lui et lui se sentira accepté dans ce qu’il vit même si cela vous semble une broutille, ce silence est très puissant.

Le cortex préfrontal qui gère entre autre les émotions, analyse, raisonne, réévalue la situation et permet à l’individu de tempérer les alertes émotionnelles et d’adapter son comportement social, n’est pas suffisamment développé avant 7 ans, chaque peine, frustrations, peur, ou colère sont à vifs, sans aucun raisonnement possible pour les atténuer, et l’enfant ne manque pas de situation qui peuvent le frustrer dans sa longue journée.


La théorie des 20 secondes bienveillantes :

A la lumière des dernières découvertes en neuroscience, nous connaissons maintenant les bienfaits qu’un câlin de 20 secondes peut procurer.


Votre enfant a été exposé à une situation stressante quelconque et quoi qu’il arrive dans son cerveau, son amygdale a donné l’alerte de manière automatique.


Pour un retour à la normale un câlin de 20 secondes en silence peut suffire, celui -ci crée de l’ocytocine qui agit sur le corps et l’esprit, comme un tranquillisant.


L’ocytocine cultive, la patience, prévient des maladies, renforce l’estime de soi, stimule le thymus (système immunitaire), la dopamine, la sérotonine et permet un équilibre parasympathique (recentrage), enfin le câlin remplit le réservoir affectif et facilite les apprentissages en cours.

Aucune raison de sans priver !


La plupart du temps votre enfant lui-même repartira de lui-même, « ça y est, j’ai repris des forces et n’ai besoin de rien d’autre »

Il peut dans certain cas, vous pousser et essayer de descendre de vos bras, pas besoin de le retenir, il sait qu’il a reçu sa dose d’ocytocine pour repartir du bon pied !


C’est aussi vrai quand vous arrivez à la crèche, à la maternelle etc., des études ont montré qu’un câlin de séparation durait en moyenne 3 secondes avant que le parent pose son enfant et s’en aille en courant …ou en se tournant plusieurs fois avec un air contrit…


Avant de le poser, proposez lui verbalement un câlin : c’est prendre le temps de remplir vos réservoirs mutuels pour la journée, comptez 20 secondes…chantez une chanson qui vous permet à tous deux de voir le temps qui passe : « 123, allons dans les bois… », votre enfant partira avant d’avoir les cerises dans son panier !



3 – LES SIMPLES RECEPTIONS :


Même avec un nourrisson, au son de votre voix, avec de simples mots « Hmmmm »* sur un ton qui correspond à ce qu’il vit « hoooo »*pour de la peine, « haaaa »*pour de la peur, « ouiiiii, ouiiii »* pour de la colère, la mimique faciale de ce qu’il vit ( froncer les sourcils, plisser les yeux etc.) on montre à l’enfant que nous nous préoccupons de ce qu’il vit.

*(ceci n’est qu’indicatif).


4 – L’INVITATION VERBALE :


Même avec un nourrisson, « comment te sens-tu ? », maman/je t’écoute, mon chéri», « je suis là », à nouveau le ton de la voix lui en dit long sur notre disponibilité à l’accepter dans ce qu’il vit et à l’exprimer.


Ca y'est tout est clair !

Alors c'est parti et surtout n'oubliez pas d' Ecouter, c’est de LUI qu’il s’agit !

Et à très vite pour la prochaine étape : L'Ecoute Active !*



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